Les mouvements sociaux dans l'Education en France
La France entretien un rapport particulier avec son
système éducatif. Le service public d'enseignement est
une immense administration de plus de 900 000 salariés et qui
accueille la grande majorité des enfants. L'éducation est
obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans. L'enseignement public
y est aussi gratuit. Mon propos n'est pas ici de faire un historique
exhaustif qui explique cette situation particulière. Il faut
simplement savoir que la IIIème République, après
avoir écrasée la Commune de Paris, se devait de redorer
son blason auprès des couches de la société les
plus progressistes et établir un rempart idéologique
à même d'asseoir les principes républicains face
à la partie conservatrice de la société
française, toujours monarchiste(1). Dans ce contexte, le
principe que l'Education est un droit qui doit être accessible
à tous a dépassé le cadre de la pensée "
progressiste " pour devenir un fondement de la République. Mais,
aujourd'hui, cette immense machine est devenue encombrante :
-Elle est une source de dépenses publiques que
les gouvernements de gauche comme de droite considèrent
comme incompatible avec les conditions du pacte de
stabilité qui réduit les déficits
publics autorisés dans le cadre de la monnaie
unique.
-Elle est un obstacle aux politiques libérales
actuelles qui prévoient la " libre concurrence
" des services et qui conçoivent l'éducation
comme une usine à fabriquer la main d'oeuvre
que réclame les patrons.
Cette institution peut être l'objet d'un grand
nombre de critiques tout à fait justifiées
: elle est déjà une machine à trier les élèves ; on y apprend la soumission
à l'autorité et la résignation
; elle reproduit les classes sociales... Reste que
la classe dirigeante en France veut l'adapter aux nouvelles
directives politiques et elle vient de subir une attaque
sans précédent qui va radicalement changer
la donne pour les années à venir.
Depuis 1995, l'Organisation Mondiale du Commerce organise
les grandes orientations politiques du système
capitaliste. Les pays membres doivent se conformer
à " l'Accord Général sur
le Commerce des Services " qui engage les gouvernements
à lancer des négociations qui " viseront à obtenir une élévation
progressive des niveaux de libéralisation du
commerce des services ". Qu'entend-on par service
? Tous les services à l'exception des services
fournis dans l'exercice du pouvoir gouvernemental " et qui ne sont fournis ni sur une base commerciale,
ni en concurrence avec un ou plusieurs fournisseurs
(privés) de services"(2). Dans ce cadre
" l'Education ne pourra être considérée
comme un service public car elle est en concurrence
et, au moins partiellement, offerte sur une base commerciale "(3). Le traité de Maastricht reprend cette
démarche dans les paragraphes 85 et 86 qui interdisent
aux pays membres de maintenir des situations contraire
aux règles de la concurrence.
L'application française est prise en août
2001 à l'unanimité des députés
(la majorité était alors à gauche),
dans le cadre de la Loi d'Orientation relative à la Loi des Finances. La LOLF doit être appliquée
à partir de 2005, la loi Fillon vient répondre
à cette exigence. L'objectif dans la gestion
des Etablissements Publics d'Education est de développer
la contractualisation et évaluer l'efficacité des parties contractantes : en clair, les établissements
publics vont devoir se vendre auprès de leur
financeur, l'Etat. Il s'agit de développer une
culture d'entreprise. Jusqu'ici, les établissements
recevaient des financements en fonction du nombre d'élèves.
Désormais, ce sera en fonction de ses résultats
et de ses projets. Le Conseil d'administration de l'Etablissement
fera des choix pédagogiques (jusqu'ici, ils
étaient fait au niveau national) et gestionnaires.
Il était composé par le chef d'établissement,
les représentants des élus locaux, des
parents d'élèves, des élèves
et des personnels ; il est désormais élargi
aux chambres de commerces et d'industries ainsi qu'aux
chambres d'agricultures. Chaque établissement
va être en concurrence avec les autres, de même
pour les enseignants.
Quant à la réforme " pédagogique
" présentée par Fillon, elle est
la simple application de décisions européennes
inspirées par l'OCDE et la Banque mondiale(4).
En mars 2000, le conseil européen de Lisbonne
décide de construire à l'horizon de 2010
" l'économie de la connaissance la plus
compétitive et la plus dynamique du monde, capable
d'une croissance économique durable, accompagnée
d'une amélioration quantitative de l'emploi
et d'une plus grande cohésion sociale "(5).
La conférence européenne prévoit
un socle de compétence clé : communication
dans la langue maternelle et dans les langues étrangères
; connaissances en mathématiques ; communication
dans les langues(6). La loi Fillon(7) prévoit
un socle commun comprenant le français, les
mathématiques et une langue vivante étrangère...
Et l'objectif de ce socle de compétence est
clairement annoncé : " Le système
éducatif doit préparer les élèves
à se mouvoir dans l'espace politique et économique
européen "(8).
" " L'adaptation à la diversité des élèves " n'est jamais que la
conséquence du choix économique absolument
fondamental de doter les actifs européens du
bas de l'échelle professionnelle d'un " code de base " supposé nécessaire
à leur employabilité et à leur
mobilité sur un marché de l'emploi complètement
ouvert à la concurrence en Europe "(9).
Tout observateur averti ne peut que se ranger à ce constat effrayant. Il faut ajouter que la sélection
extrêmement précoce qui est prévue
par la loi, dès l'âge de 10 ans, et les
mécanismes des pseudos " options ",
extrêmement pernicieux, qui interdisent tout
système de " passerelle " va amener
à une situation proche de l'Allemagne où le déterminisme social est le principal facteur
d'orientation. Jusqu'ici, les élèves
suivaient un enseignement général au
collège jusqu'à l'âge de 14 ans.
Désormais, ils passeront des tests à l'âge de 10 ans pour évaluer leurs compétences
en français et mathématiques. Ceux dont
le niveau sera jugé insuffisant ne pourront
suivre que les enseignements prévus par le socle
commun (français, mathématiques, anglais
de communication internationale et apprentissage de
la vie en commun) ainsi qu'une option " professionnalisante
" et se verront interdit l'accès aux autres
enseignements indispensables pour poursuivre dans la
voie générale. Les enfants se trouvant
dans cette situation seront privés de tous les
enseignements qui pourraient leur plaire, et tous ceux
qui pourraient leurs donner des armes intellectuelles
pour exprimer leur révolte. Ils vont, comme
c'est le cas dans certains cantons suisses, être
confronter à la répétition de
la partie du programme scolaire devant lequel ils sont
en échec. Toutes les études montrent
que, loin de permettre les progrès, ces situations
provoquent le découragement et le dégoût.
L'endoctrinement pour sa part est renforcé,
notamment par le contrat individuel que signeront les
enfants dès 8 ans où ils s'engagent à progresser. La culpabilisation est la meilleure prévention
contre la révolte, l'enfant insatisfait de son
sort ne peut s'en prendre qu'à lui même...
Quelle est l'Ecole de demain prévue dans ce cadre ? Pour le savoir, il suffit de lire le rapport Camdessus
rendu au ministre de l'Economie et des finances : " On pourrait mettre en place à titre expérimental
et sous clause d'évaluation après quelques
années- des établissements publics d'un
type nouveau, sous la responsabilité de collectivité territoriales. Ces établissements, sous contrat,
prépareraient aux diplômes nationaux,
accueilleraient tous les enfants qui le demanderaient,
sans sélection. Les enseignants seraient recrutés
par la direction de l'Etablissement dans un corps de
professeurs ayant les certifications requises. Ils
seraient placés sous un autre type de contrat
que celui de l'Education Nationale : à coté de leur enseignement proprement dit, ils assureraient
l'accompagnement d'élèves, du travail
interdisciplinaire (en équipe avec leur collègue),
de la concertation, des relations avec les familles
sur le temps de service qui serait très supérieur
à 18 heures (autour de 26 heures) "(10).
A coté d'établissements publics et surtout
privés(11) de hauts vols voués à une minorité issue des classes privilégiés,
l'école pour tous va décliner tandis
que le statut des salariés va se dégrader.
Au printemps de l'année 2003, les salariés
de l'Education Nationale s'étaient déjà mobilisés contre les prémisses de cette
réforme. Le mouvement avait commençait
le 18 mars, dans certaines régions pour ne s'achever
qu'en juin et avait pris la forme d'une grève
reconductible qui s'était généralisée
à toute la France à partir du 6 mai.
Mais, déjà, les directions syndicales
avaient traîné des pieds, pour finalement,
baisser les bras sur une défaite. Les mobilisations
des personnels de l'Education Nationale avaient pourtant
été exceptionnelles. Cette lutte se superposait
avec celle contre la réforme des retraites et
avait " dopé " cette dernière
: les cortèges enseignants constituant la moitié des cortèges interprofessionnels. Les directions
syndicales qui n'avaient pas prévu de mener
un tel combat ni sur l'Education ni sur les retraites
avaient alors été prises de court. Finalement,
elles lâchèrent sur toute la ligne : défaite
sur les retraites, défaite dans l'éducation.
Malgré le goût amer laissé par le
printemps 2003, la mobilisation enseignante a été importante contre la Loi Fillon. En décembre,
pour la première journée de grève,
elle était déjà de 40% de grévistes
alors que la majorité des syndicats de l'Education
Nationale n'appelaient pas à la lutte. Par la
suite, la mobilisation est allée crescendo.
La direction de la principale fédération
de parents d'élèves, d'abord favorable
au projet de loi, a été obligée
de changer de position et a appelé à la lutte contre la réforme, sous la pression
de sa base. Les lycéens, de leur côté,
ont débuté un mouvement de protestation
qui continue encore aujourd'hui. A son point culminant,
500 000 lycéens descendirent dans la rue. Pourtant,
au niveau national, les mots d'ordre contre la réforme
Fillon ont été rares et souvent couplé avec des journées d'action interprofessionnelles
" public-privé " sur les salaires.
Le 10 mars 2005, une journée d'action de ce
type a connu un énorme succès (plus de
un million de personnes dans les rues). La mobilisation
dans l'Education était à hauteur de 60%.
Tout le monde attendait une journée spécifique
à l'Education Nationale contre la réforme,
la loi devant être déposée devant
le sénat, le 15 mars. Le ministre a fait adopter
une procédure d'urgence pour que la loi passe
au plus vite car la perspective du référendum
sur la Constitution européenne le mettait dans
une position difficile. Un hebdomadaire satirique et
d'investigation français, généralement
très bien renseigné(12), avait d'ailleurs
annoncé le 9 mars que le Président de
la République, Jacques Chirac, envisageait le
remplacement de Fillon et l'abandon du projet de Loi.
C'est dans ce contexte que l'intersyndicale annonça
une nouvelle journée d'action... le 2 avril,
soit plus d'une semaine après l'adoption de
la loi, alors que tout le monde attendait un appel
à la grève pour le 15 mars ! Elle laissait
aux personnels le choix des actions les plus adéquats
à mettre en place, d'ici là, sur le plan
local.
Cette trahison a eu l'effet d'un coup de tonnerre, démoralisant
l'ensemble des personnels déjà marqués
par la défaite de 2003. De 60% de grévistes
le jeudi 10 mars, nous sommes passés de 4 à 5 % de grévistes, le mardi 15, jour du dépôt
de la loi, pour soutenir la journée d'action
lancée par les seuls lycéens. Depuis,
les lycéens se battent seuls, soutenus par les
parents et quelques enseignants qui accomplissent un
devoir de solidarité mais qui semblent bien
désabusés. Déjà, les manifestations,
qui rassemblaient de moins en moins d'élèves,
ont laissé la place à des occupations.
Ces derniers jours, le gouvernement a envoyé les CRS tabasser les élèves en grève
sans que cela ne crée l'émoi légitime
que nous pourrions attendre.
La trahison des organisations syndicales institutionnelles peut
être expliquée de diverses manières. Je ne
reviendrais pas sur la critique théorique que nous connaissons
tous. Il faut y ajouter un certain nombre d'éléments qui
peuvent l'étayer. La principale fédération
syndicale de l'éducation, la Fédération Syndicale
Unitaire, faisait le bilan en septembre 2004 du mouvement de
grève du printemps 2003. Elle constatait qu'elle avait perdu des
adhérents parmi les gens les plus radicaux mais, aussi, parmi
les plus modérés qui avaient considéré le
mouvement trop hasardeux. Elle affirmait que la grève
n'était pas un moyen efficace dans le contexte actuel et qu'il
fallait rechercher d'autres formes d'actions. Elle semble aujourd'hui
tiraillée entre une minorité active et relativement
combative et une majorité beaucoup plus modérée.
Il semble que sa direction nationale ne veuille pas prendre le risque
de perdre sa position de première organisation syndicale de
l'enseignement par des positions trop combatives, bien qu'elle soit
obligée de donner le change pour conserver cette minorité
plus radicale qui constitue une partie non négligeable de son
maillage militant. Par ailleurs, elle compose avec une intersyndicale
composée par la CFDT, l'UNSA, la CGT et FO. Ces organisations
sont toutes adhérentes à la Confédération
Européenne des Syndicats (CES) favorable à la
Constitution européenne et qui a signé un accord cadre
sur le télétravail avec les organisations patronales
européennes. Accord que la CES revendique en ces termes : " L'accord
que nous avons signé aujourd'hui contribue clairement
à l'objectif de Lisbonne de faire de l'Europe
l'économie de la connaissance la plus compétitive
au monde et atteint l'équilibre nécessaire
entre flexibilité et sécurité "(13). Si les militants de bases de ces organisations
ont, pour une part importante, pris position contre
la loi Fillon, leurs directions adhèrent au
projet européen... D'autant que les deux principaux
syndicats, hormis la FSU, sont la CFDT et l'UNSA,
deux syndicats très liés au Parti Socialiste.
Ce dernier était au pouvoir au moment de la
Conférence de Lisbonne et voit d'un très
mauvais oeil les mobilisations sociales qui se sont
développées ces derniers temps en France
et qui semblent favoriser une montée du " non " au référendum sur la Constitution
Européenne alors que le Parti milite pour le
" oui ". Les militants socialistes sont intervenus,
un peu partout en France, pour freiner le mouvement
dans l'Education afin de ne pas " perturber " le référendum. Encore une fois, au nom
des enjeux politiques, le mouvement social a été sacrifié...
Enjeu récurent, la direction des luttes syndicales est
donc aujourd'hui au coeur des préoccupations des salariés
de l'Education Nationale. L'organisation centralisée de
l'administration française nécessite des réactions
organisées au niveau national. Dans ce cadre, les mots d'ordre
d'action nationaux sont incontournables et les salariés sont
confrontés à un double problème : l'intersyndicale
est capable de proposer des actions nationales et
bénéficie du relais des médias mais elle pose
problème, car elle refuse d'assumer des positions combatives.
Les mouvements de grèves de 2003 et de 2005 attestent aux yeux
de tous que cette formule ne fonctionne pas. Les assemblées
générales peuvent permettre une libre expression et un
contrôle direct du mouvement, à condition qu'elles ne
soient pas manipulées et verrouillées. Mais elles
n'arrivent pas à dépasser le cadre local pour s'organiser
au niveau national et court-circuiter l'intersyndicale. Cette situation
provoque un sentiment d'impuissance castrateur et décourageant.
Les militants de la CNT-AIT ont les armes idéologiques qui
permettent d'expliquer cette situation et de proposer une solution pour
sortir de l'impasse : construire une organisation syndicale
indépendante des institutions, prônant un syndicalisme de
combat, et non de cogestion, capable de se mettre à la
disposition des assemblées générales pour
faciliter leur coordination dans un comité national de
grève. Mais notre nombre est extrêmement restreint, nous
manquons de relais dans les établissements et ne couvrons pas
l'ensemble du territoire. Cette réalité nuit à la
crédibilité immédiate de notre discours car nous
manquons de perspectives concrètes. Le point positif, c'est que
nous ne sommes certainement pas les seuls à vouloir aller dans
ce sens, un nombre important de salariés non syndiqués et
de syndiqués en rupture avec leurs organisations s'interrogent
et pourraient adhérer à un tel projet. Notre tâche
prioritaire doit être aujourd'hui de les contacter et d'entamer
la discussion sur le sujet. Mais les difficultés sont
importantes : les deux défaites que nous venons de subir
risquent d'être longue à digérer, le
découragement est grand et peut entraîner un fort
mouvement de désintérêt pour le combat social ; les
forces politiques (notamment d'extrême gauche) viennent
présenter la voie politique comme la meilleure solution possible
pour combattre l'offensive libérale ambiante, et la perspective
du référendum européen reste pour eux une vitrine
intéressante, surtout dans l'hypothèse d'un " non "
majoritaire, les illusions reviennent au galop ; avec la
dégradation des statuts, les salariés vont devenir plus
vulnérables et nous risquons de nous approcher de la situation
des salariés du secteur privé où les liens de
solidarité sont très faibles. Quelques certitudes
subsistent :
-Nous devons nous démarquer le plus clairement
possible des autres syndicats qui se discréditent
par leurs trahisons successives ; plus que jamais,
le refus de participer à la cogestion et aux
élections professionnelles est une nécessité pour reconstruire un pôle radical et anticapitaliste.
-Il est vital de nous démarquer aussi des stratégies
politiques : l'éventuelle victoire du non au
référendum ne donne que de faux espoirs,
dans 6 mois la réalité de l'offensive
libérale va reprendre le dessus. Les espoirs
déçus renforcent la résignation
et nous savons depuis longtemps que la voie politique
est une impasse.
-L'affirmation des pratiques anti-autoritaires et d'autogestion
des luttes est d'une actualité certaine, même
si nous n'avons pas encore les capacités nécessaires
pour permettre leur essor au plus haut niveau, elles
doivent être présentes aux esprits, car
c'est l'unique solution viable pour pallier aux échecs
des mouvements sociaux.
Jipé.
1) Lors de la guerre contre la Prusse, l'Empereur louis
Napoléon Bonaparte est fait prisonnier, c'est
la fin du Second Empire. Le 4 septembre 1870, la troisième
République est proclamée, la première
assemblée est composée, à majorité,
de monarchistes. C'est une des raisons de l'insurrection
parisienne de 1871 qui se proclama " Commune de
Paris " en référence à la
commune insurrectionnelle des sans-culottes du 10 août
1792, qui proclama la 1ère République
et provoqua la chute de la Monarchie.
2) Cité par Georges SOLAUX dans " L'Education
dite nationale et l'émiettement de l'Etat ",
novembre 2004.
3) Lire à ce sujet, " Le nouvel ordre éducatif
mondial ", Christian LAVAL et louis WEBER (coord),
Syllepse/nouveaux regards, 2002.
4) Citation reprise dans le rapport THELOT, " Pour
la réussite de tous les élèves
", publié en octobre 2004.
5) Cité dans " L'europe libérale
aux commandes de l'Ecole " , Christian LAVAL.
6) Cité dans " L'europe libérale
aux commandes de l'Ecole " , Christian LAVAL.
7) François FILLON est li ministre de l'Education
Nationale, en 2003 il a démanteler le système
français des retraites.
8) Rapport THELOT, p.22.
9) Cité dans " L'europe libérale
aux commandes de l'Ecole " , Christian LAVAL.
10) " Le sursaut vers une nouvelle croissance pour
la France ", groupe de travail présidé par Michel CAMDESSUS.
11) Il suffit de constater comment les options qui disparaissent
dans le public ont l'accord du ministère pour
ouvrir dans les établissements privés...
12) Le Canard Enchaîné, semaine du 9 au
16 mars 2003
13) Résolution adoptée à Bruxelle
par le Comité exécutif de la CES les
11 et 12 mars 2002, cité dans " Qu'est-ce
que la CES ", Emilio GABAGLIO, coll. L'information
citoyenne, Ed ; l'Archipel, 2003.
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