La Confédération Européenne des Syndicats, stade ultime de l'intégration
Réforme des retraites, refonte de la sécurité sociale, projet de loi Fillon... Ces deux dernières
années, les défaites des mouvements sociaux
se sont accumulées et l'attitude des intersyndicales
fut plus inexcusable que jamais : du meeting de Marseille
où Thibault a assassiné le mouvement
contre la réforme des retraites au coup de Jarnac
du 11 mars dernier, lorsque l'intersyndicale de l'Education,
au lendemain d'une grève suivie par 60% des
personnels, 4 jours avant le dépôt de
la loi sur l'Education de François Fillon, démissionna
en n'appelant à aucune mobilisation avant la
validation de la loi, jamais les trahisons ne furent
aussi rapprochées et assumées au grand
jour. Aucune excuse, rien.
Les syndicats français s'étaient toujours
prévalus d'une tradition de lutte, d'un modèle
: le syndicalisme de contestation... déjà contestable. Le mouvement de décembre 1995(1)
était, à son époque, annonciateur
de l'abandon de ce modèle par les organisations
syndicales dites représentatives qui s'orientaient
déjà depuis un moment vers le syndicalisme
institutionnel sur le modèle des syndicats anglo-saxons.
En dix ans, la métamorphose s'est opérée,
métamorphose voulue par les dirigeants, sans
aucun débat à la base. Métamorphose
qui s'est concrétisée au sein de la Confédération
Européenne des Syndicats, organisation dont
sont membres les principales confédérations
françaises : la CGT, la CFDT, FO, l'UNSA et
la CFTC. C'est ce type de syndicalisme qui nous est
proposé aujourd'hui par les dirigeants syndicaux
mais aussi politiques. Voyons donc de quoi il en retourne...
La C.E.S. défend un syndicalisme qui approuve
la politique européenne libérale.
<< La C.E.S. a joué un rôle clé dans l'élaboration de textes législatifs
de l'Union Européenne (...) et dans la rédaction
de la Charte des droits fondamentaux et du Traité constitutionnel >>(2). Voilà un des motifs
de satisfactions avancé sur le site de la C.E.S.
D'ailleurs, celle-ci, dès le 13 juillet, approuvée
le traité et déclarée : << La Constitution Européenne représente
un pas en avant pour les travailleurs >>(3).
Non seulement elle approuve le système dans lequel
nous vivons mais << son objectif majeur est de
promouvoir le modèle social européen >>. S'agit-il de défendre les acquis sociaux
du mouvement ouvrier ? Non pas, la C.E.S. << participe à l'élaboration des politiques
économiques et sociales au plus au niveau >>(4).
D'ailleurs Gabaglio, dirigeant emblématique
de la C.E.S. se définit lui même << comme un Deloriste, fédéraliste européen >>(5). La C.E.S. a participé à l'élaboration du traité de Maastricht.
Elle approuve le traité d'Amsterdam (1997) qui
définit les orientations européennes
en ces termes : << favoriser un haut degré de compétitivité >>, << la
main d'oeuvre doit être susceptible de s'adapter >>, << le marché du travail (doit)
réagir rapidement au changements économiques >> et il faut << moderniser les régimes
de protection sociale afin de les rendre plus favorables
à l'emploi >>(6).
Dans les faits, cette prise de position idéologique
se traduit par le soutien de la C.E.S à la politique
européenne mise en place en 2000, et approuvée
par les dirigeants français, connu sous le nom
de stratégie de Lisbonne(7). L'objectif est
clairement énoncée, et assumée
par la C.E.S., << Devenir l'économie de
la connaissance la plus compétitive et la plus
dynamique du monde, capable d'une croissance économique
durable accompagnée d'une amélioration
quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus
grande cohésion sociale >>. Dans les faits,
cela se traduit par une refonte des systèmes
d'Education des différents pays : << Le
système éducatif doit préparer
les élèves à se mouvoir dans l'espace
politique et économique européen >>(8).
A Lisbonne, la conférence européenne
prévoit un socle de compétence clé : communication dans la langue maternelle et dans les
langues étrangères ; connaissances en
mathématiques ; communication dans les langues(9).
Tiens donc ? Exactement la loi Fillon... Et l'on s'étonne
que l'intersyndicale de l'Education ait saboté la grève contre cette loi... alors que 4 organisations
qui la composent font partie de la C.E.S.
Et pour les << réformes >> de la
retraite et de la sécurité sociale, la
C.E.S. déclare qu'il faut << adapter les
régimes de protection sociale aux nouvelles
formes de travail, à l'évolution des
structures familiales et au vieillissement démographique
(...) les fonds de pensions professionnels ne peuvent
constituer qu'un second régime de pension, régime
complémentaire >>(10). La C.E.S. approuve
donc la réforme de la sécurité sociale et celle des retraites : elle va même
plus loin puisqu'elle admet le principe des fonds de
pensions comme retraite complémentaire.
Alors, bien sûr, d'aucun rétorquera que
les dirigeants des syndicats français adhérant
à la C.E.S. ne sont pas forcément d'accord
avec tout ce que celle-ci déclare(11). Remarquons
simplement qu'ils adhèrent à une Confédération
qui défend cette idéologie et que, dans
les faits, leur attitude n'a en rien contredit la C.E.S.
Une mobilisation de principe sur la sécurité sociale et un mouvement galvaudé pour les retraites
malgré une forte poussée populaire. A
l'automne 2003, François Wenz-Dumas, ne nous
apprenait-il pas, sans être démenti, que
Chérèque et Thibault s'étaient
mis d'accord pour laisser passer la réforme
des retraites(12) ? Et que dire de l'attitude de Thibault
à propos du Traité Constitutionnel ?
Ne l'avait-il pas soutenu avant d'être désavoué par sa base(13) ? Que l'on reste dans une organisation
avec laquelle on a quelques désaccords soit...
Mais pourquoi rester dans une organisation dont on
n'approuverait pas la ligne idéologique ? Pour
la pratique syndicale qu'elle permet ? Voyons donc...
Dans quel type de syndicalisme s'engagent les << grandes >> confédérations françaises
en adhérant à la C.E.S. ; là encore,
il n'y a qu'à prendre la peine de lire.
La C.E.S. renie la lutte des classes et conçoit
l'action syndicale comme du lobbying.
<< Le syndicalisme doit-il être une structure
de lutte, de résistance, de cogestion ? Les
3... Cette distinction n'est pas pertinente pour nous
(...) si à l'échelon national, la formation
des syndicats a été liée à la lutte de classe et à l'action immédiate,
au niveau européen, du fait de l'absence d'interlocuteurs
patronaux (sic !) l'intégration syndicale s'est
faite par la création d'institutions réglementant
les relations professionnelles par la voie politique >>(14). Il ne faut pas oublié que la C.E.S.
est l'émanation de la C.I.S.L., mise en place
par les américains dans l'après guerre
pour combattre le syndicalisme de lutte de classe et
appliquer le plan Marshall. Elle le rappelle elle même
: << A la différence des syndicats nationaux,
l'évolution de la C.E.S. ne relève pas
de la lutte des classes >> La lutte n'est pas
une priorité, tout juste un faire valoir. Comment
les dirigeants de la C.E.S. conçoivent-ils le
syndicalisme ? << La question qui se pose aujourd'hui,
c'est la recherche d'un équilibre entre l'intérêt
individuel et l'intérêt collectif des
salariés. Le syndicalisme est une instance de
régulation intermédiaire entre ces deux
sphères, le public et le privé >>(15)
Le syndicalisme est perçu comme un régulateur
social qui est là pour faire tampon entre des
intérêts contradictoires.
Comment voient-ils l'action syndicale ? << Quatre
démarches : propositions, négociations,
mise en oeuvre, mobilisations. La C.E.S. agit en vue
d'influencer les législations et les politiques
de l'Union Européenne par des représentations
directes auprès des diverses instances européennes
par le biais du << dialogue social européen >> >>. Cette démarche s'apparente
plus à l'action d'un lobby, d'un groupe de pression
que de l'action syndicale proprement dite. D'ailleurs
la C.E.S. ne s'en cache pas et revendique la participation
<< à l'élaboration des politiques
économiques et sociales au plus haut niveau,
en collaboration avec tous les organes de l'Union européenne
: Présidence de l'UE, Conseil de l'UE, Commission
Européenne et Parlement européen >>(16).
Dans ces conditions, il est aisée de comprendre
que la C.E.S. n'est pas là pour défendre
coûte que coûte les droits des salariés
mais trouver les compromis qui lui semble les plus
adéquats pour le système en ménageant,
si possible, les salariés. Gabaglio a défini
très clairement cette démarche en expliquant
que la C.E.S << devait poursuivre une recherche
pragmatique du consensus. Tel est son seul programme >>(17). Finalement, il s'agit d'aménager
le système en discutant avec ceux qui en fixe
les règles. L'ennui, c'est que cette politique
du << soyons raisonnables >> amène
à admettre toutes les mesures anti-sociales
pour se réjouir, en contre partie, des miettes
que les dirigeants veulent bien octroyer, et ce, au
détriment des positions de << principes
>>, qui, nous l'avons vu, pourraient être
extraites du programme politique de François
Bayrou. Là, encore, Gabaglio en convient : << La C.E.S. accepte de participer à l'expansion
et à la banalisation du travail à temps
partiels (fondé sur le volontariat (sic ! sic
! et resic !)), à accompagner en quelque sorte
l'adaptabilité et la flexibilité, ce
qui est à l'opposé de ses déclarations
de congrès >>. Lorsqu'il s'agit de faire
le bilan de la contrepartie, concrètement, pour
les travailleurs, elle est bien maigre : des déclarations
de principes comme la Chartes européenne des
droits de l'homme. Mais pour la C.E.S., il y eu de
grandes victoires : << La C.E.S. est devenue
un acteur incontournable (...) nous avons ouvert de
nouveaux espaces de concertation sociale (...) mais
la vraie percée est ailleurs dans les relations
avec le patronat européen >>.
L'essentiel est donc là : devenir le partenaire
social incontournable. Et pour cela, le prix n'est
jamais trop cher : << Dans cette culture du partenariat,
le processus en lui même, c'est à dire
négocier des accords pour négocier des
accords, prévaut sur le contenu des accords.
Pour s'affirmer et être reconnu comme acteur
central, il faut produire des accords, à la
limite, quel qu'ils soient >>(18). Quel est donc
le but ? Pour les salariés, il est difficile
à percevoir mais dans une logique de préservation
de l'organisation C.E.S., il est limpide : s'affirmer
contre l'interlocuteur privilégié, c'est
justifier son existence. La C.E.S. prétend nous
représenter et obtenir par la même des
moyens d'existence. << La voix de 60 millions
d'européens >> n'hésite d'ailleurs
pas à récupérer le mouvement alter
mondialiste pour justifier sa représentativité,
elle s'attribue la paternité des << euromanifs
>> et affirme : << Le succès de
nos grandes manifestations montre clairement que la
C.E.S. commence à être mieux connue, à avoir une identité >>. Nous voilà représentés ! La C.E.S. y gagne ce qu'elle
recherche par dessus tout : une reconnaissance synonyme
de financement et d'institutionnalisation.
La C.E.S. est une organisation intégrée
et qui veut l'être davantage encore.
Nous savons déjà l'importance que revêt
en France le financement des syndicats institutionnels.
L'Etat dépense 600 millions de francs par an
en subvention directe, sans compter les financements
provenant de grandes entreprises (comme, par exemple,
Axa ou La Poste). Ainsi que toutes les décharges
liées à des postes dans des organismes
paritaires et qui peuvent aboutir à des décharges
complètes (pour la seule sécurité sociale, il s'agit de 40 000 postes)(19). Le fonctionnement
des syndicats est donc dépendant de toutes ces
aides.
Au niveau européen, la question est plus cruciale
encore. 73,7% des fonds de la C.E.S. proviennent de
l'Union Européenne. La position d'interlocuteur
privilégiée est donc vitale pour l'armée
de technocrates professionnels qui composent la C.E.S.
Combien de permanents vivent de ces fonds ? Résulte
inévitablement un double phénomène
: la réalité des permanents n'est pas
celle des salariés, ceux-ci ont pour priorité la survie de l'organisation nourricière coûte
que coûte.
L'objectif est donc aujourd'hui de renforcer la position
de la C.E.S. dans le cadre des institutions européennes
pour pérenniser ses financements et donc son
appareil bureaucratique. Etre devenu << un interlocuteur
incontournable >> cela veut dire, à terme,
obtenir une représentativité exclusive
donnant des privilèges au détriment de
toutes les autres organisations pouvant représenter
des salariés. Si la C.E.S. se réjouissait
de << la mise en place de disposition de dialogue
social permettant la négociation d'accords-cadres
entre les partenaires sociaux européens sur
les conditions de travail >> dans le traité de Maastricht c'est parce qu'elle est la seule organisation
de salariés admise dans ces accords. La << grande avancée >> de Lisbonne, le Sommet
Social Tripartite, admet comme partenaires sociaux
participants : la C.E.S. et trois organisations patronales
(UNICE, UEAPME, CEEP). Ce rôle de partenaire
social privilégié est confirmé par le traité constitutionnel.
Qu'est-ce que cela signifie ? Pour négocier un
accord au niveau européen, il va falloir en
passer par la C.E.S. qui fait le pari, plutôt
pertinent, que la législation européenne,
et les conventions qui peuvent en découler,
vont se développer. La C.E.S. négocie
donc une place stratégique qui doit lui permettre
d'acquérir un monopole sur les négociations...
et une clientèle assurée. Elle n'oublie
d'ailleurs pas d'appeler de ces voeux toute mesure
allant dans ce sens. Exemple : si elle accepte la réforme
des systèmes de protection sociale, elle demande
: << Un système de contrôle impliquant
les partenaires sociaux >>.
La C.E.S. veut être reconnu comme une organisation
intégrée à l'Union Européenne,
Gabaglio l'explique : << Le mouvement syndical
savait bien qu'une intégration purement économique
mettrait à mal ses fonctions de représentation
et son rôle dans la société (...)
En 1989, nous avons donc développé le
discours suivant : de même que les Etats membres
acceptent des transferts de compétences ou de
souveraineté, les organisations syndicales,
pour se situer au niveau européen doivent créer
une complémentarité entre leur rôle
national et leur rôle européen et donc
accepter eux aussi des transferts de souveraineté (...) Si le mouvement syndical veut garder son pouvoir
d'influence, il y a donc, pour tous, une nécessité réelle, une logique d'intégration >>.
Intégré cela veut dire aussi être
dans l'appareil de décisions et côtoyer
les dirigeants, loin des masses que l'on contribue
à exploiter : << Pensez-vous que syndicalisme
et politique soient nécessairement liés
? Les liens sont clairs, nous avons des relations avec
les politiques. Le Parlement européen est un
interlocuteur privilégié >> quant
aux organisations patronales : << nos relations
sont bonnes, nous travaillons ensemble >>.
Comment alors s'étonner de l'accueil chaleureux
fait à Giscard, au << patron des patrons
>> de l'UNICE (le MEDEF européen), au
premier ministre Tchèque, au ministre du travail
grec qui ont été invité à s'exprimer à la tribune du Congrès de
la C.E.S. qui s'est déroulé à Prague du 26 au 29 mai 2003(20) ? Le patron de l'UNICE
a même été ovationné avant
et après son intervention...
Le syndicalisme que nous propose la C.E.S., celui dans
lequel s'engage la majorité des syndicats français
ressemble comme deux gouttes d'eau à celui qui
existe dans de nombreux pays anglo-saxons. A propos
du syndicalisme américain, Rick Fantasia et
Kim Voss le définissaient ainsi :
<< 1- Une grande confiance dans les procédures
formelles d'un système de partenariat social
très bureaucratique.
2- Une structure hiérarchique stricte qui décourage
toute initiative à la base.
3- Des réseaux de communication fermés,
réservés à la direction et fondés
sur des ententes << en coulisse >> qui
produisent des habitudes de passivité et d'ignorance
chez les adhérents.
4- Des formes démocratiques coexistant souvent
avec des pratiques non démocratiques.
5- Un syndicalisme qui réagit aux initiatives
du patronat au lieu de prendre l'initiative.
6- Un anti-radicalisme agressif souvent mis en oeuvre
pour résister à une opposition politique
interne.
7- Une opposition active au militantisme syndical, excepté dans certaines occasions et seulement lorsqu'il est
étroitement contrôlé par les représentants
syndicaux >>((21). Les dirigeants syndicaux s'engagent
fermement dans cette voie, elle est fructueuse pour
la survie de leurs organisations, mais en quoi celles-ci
nous seront-elles utiles ? Est-ce de cela dont nous
avons besoin ?
Certes, les structures des Etats qui prennent les décisions
nous demandent de nous adapter : face à des
offensives européennes, des réponses
européennes sont nécessaires. Et l'Association
Internationale des Travailleurs est là aussi
parce que nous avons conscience des deux réalités
que sont l'Union européenne et la globalisation
mondiale de l'économie de marché. C'est
aussi la voie pour un syndicalisme radicalement différent
qui s'oppose, en tout, à celui que nous venons
de décrire :
Il n'approuve pas la politique libérale, il est
révolutionnaire.
Il ne cherche pas à faire du lobbying, il veut
construire des rapports de forces.
Il ne recherche pas l'intégration aux institutions,
il refuse les permanent syndicaux, les subventions
et la participation aux organismes de cogestion. Il
défend bec et ongle son indépendance
vis à vis des partis politiques.
Il n'est pas consensuel, il se veut radical : anticapitaliste
et anti-autoritaire.
Il ne se définit pas comme une structure de technocrates
qui << défendent >> les intérêts
de leurs adhérents mais comme la libre association
des exploités pour la défense de leurs
intérêts immédiats et moraux. Tous
sur un pied d'égalité dans les prises
de décisions, car tous dans la même galère.
Jipé
1) Plusieurs articles faisaient ce constat à
l'époque, pour ma part, j'avais énoncé cette
idée dans << la fin du syndicalisme
français >>, l'Affranchi no12, février
1996.
2) << Nos objectifs >>, in site de la Confédération
Européenne des Syndicats, http://www.etuc.org
3) Le Monde, 13 juillet 2004.
4) << Nos objectifs >>, in site de la Confédération
Européenne des Syndicats, http://www.etuc.org
5) Emilio Gabaglio, ancien professeur de l'enseignement
supérieur, nommé à la direction
de la Confédération Internationale des
Syndicats Libres italienne en 1974. Secrétaire
général de la C.E.S. de 1991 à 2003, il est l'artisan de l'orientation défendue
par la C.E.S. aujourd'hui.
6) Cité par Gérard DENEUX dans un excellent
article sur la C.E.S. intitulé << La Confédération
Européenne des Syndicats, chappe de plomb sur
l'esprit de résistance et de lutte >>.
7) << la C.E.S. a toujours soutenue la stratégie
de Lisbonne >> in << La stratégie
de Lisbonne de l'Union Européenne >>,
Http://www.etuc.org.
8) Rapport THELOT, p.22.
9) Cité dans << L'europe libérale
aux commandes de l'Ecole >> , Christian LAVAL.
10) << Qu'est ce que la Confédération
Européenne des Syndicats >>, Emilio GABAGLIO,
p.87, Coll. L'information citoyenne, Ed. L'archipel,
La Flèche, 2003.
11) Ne soyons pas naïf, Thibault déclarait,
à propos de Emilio Gabaglio, << C'est
un dirigeant comme je les aime >>, cité in Qu'est ce que la Confédération Européenne
des Syndicats >>, Emilio GABAGLIO, p.19, Coll.
L'information citoyenne, Ed. L'archipel, La Flèche,
2003.
12) << CGT-CFDT : Thibault et Chérèque
se rabibochent >>, François WENZ DUMAS,
Libération, 13 septembre 2003.
13) << Thibault mis en minorité >>,
Le Monde, 5 février 2005.
14) << Qu'est ce que la Confédération
Européenne des Syndicats >>, Emilio GABAGLIO,
p. 76, Coll. L'information citoyenne, Ed. L'archipel,
La Flèche, 2003.
15) Ibid p. 74.
16) << Nos objectifs >>, in site de la Confédération
Européenne des Syndicats, http://www.etuc.org
17) << Qu'est ce que la Confédération
Européenne des Syndicats >>, Emilio GABAGLIO,
p. 34, Coll. L'information citoyenne, Ed. L'archipel,
La Flèche, 2003
18) << L'après Amsterdam : réaction
des dirigeants européens >>, Emilio GABAGLIO,
7 jours d'Europe, no276, p.5, 23 juin 1997, Paris.
19) Ces chiffres sont extraits de << Crise du
syndicalisme en France : quelques repères >>,
Ariane MIEVILLE, La Question Sociale, no2, Hiver 2004-2005,
Paris. Cette << revue libertaire de réflexion
et de combat >> consacre son deuxième
numéro à un dossier très intéressant
sur le syndicalisme institutionnel (courriel : laquestionsociale@hotmail.com).
20) Cité par << La Confédération
Européenne des Syndicats, chappe de plomb sur
l'esprit de résistance et de lutte >>,
Gérard DENEUX et confirmé par Pierre
LEVY (journaliste de << la lettre du BRN >>,
présent au congrès de Prague) lors d'une
conférence de la Libre Pensée, à Pau, en mars 2005.
21) << Des syndicats domestiqués >>,
Rick FANTASIA et Kim VOSS, Raison d'Agir, Janvier 2003,
Paris.
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